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 Rowan -----


Lucresha J. Nightingale
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Lucresha J. Nightingale
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Sujet posté le Jeu 15 Déc - 12:45
Rowan

Sinéad


❝ Peut-être donnons-nous le meilleur de nous-même à ceux qui de leur côté, ne nous accordent que rarement une de leurs pensées. ❞


célebrité © copyright signature

Identité

Je m'appelle Rowan. Rowan Malòh Arthfaël SINEAD, mais on m'appelle Malòh, ou connard.... J'ai 36, j'en fais tout autant. Je suis né le 25 février 1975 en Irlande et je suis donc Irlandais, avec des origines celtes. Je suis un(e) humain hétérosexuel et je suis un chasseur solitaire.

capacité spéciale : Métamorphe. Depuis mes 15 ans, j'ai la capacité de me transformer en à peu près n'importe quoi. N'importe quel animal, j'entends. Imiter une apparence humaine, c'est trop compliqué; l'Homme est bien trop complexe. Certaines espèces sont plus faciles à reproduire que d'autres, et souvent j'ai besoin d'avoir un représentant de l'espèce sous les yeux pour réussir la métamorphose. Les ratés ne sont pas exclus, et c'est pas beau à voir... Mais mon animal de prédilection reste le chat : je suis expert dans l'art de sécher mes moustaches au coin du feu et ronronner sous les jupes de mes innombrables maîtresses. (a)

Tell me your secrets

PSEUDO: BLABLA. ÂGE: BLABLA. FRÉQUENCE DE CONNEXION: BLABLA. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? BLABLA. COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM? BLABLA. MULTICOMPTE ? [ ]OH YEAH / [ ]NO. J'AUTORISE LES CHRONIQUEURS DE RADIO STL A PARLER DE MON PERSONNAGE DANS LA PROCHAINE EMISSION ? [ ]OH YEAH / [ ]NO. CODE (en spoiler) : BLABLA








Dernière édition par Tess E. Littleton le Jeu 15 Déc - 13:27, édité 6 fois
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Lucresha J. Nightingale
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Lucresha J. Nightingale
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Sujet posté le Jeu 15 Déc - 13:19
Prélude d'une 9ème symphonie
❝ Quelque part sur cette terre, toutes les dix secondes, il y a une femme qui donne naissance à un bébé. Il faut la trouver et l'en empêcher. ❞ Sam Levenson.

célebrité © copyright signature


Le vent. Je me souviens qu'il murmurait à mes oreilles comme la musique. Enfant, je lui courais après dans les champs des terres familiales. Pure illusion, mes cousins et cousines s'élançaient à ma poursuite, et nous nous donnions pour mission de l'attraper. Il m'arrive souvent d'en rêver. De cette province Gaeltacht dans laquelle j'ai grandi, au sein d'une famille purement irlandaise.

« Malòh ! Tes parents sont rentrés ! ». Ca se passait souvent comme ça. L'été, je le passais chez les Sinead Seniors. Dans la propriété fermière. Nous, enfants, cousins cousines, frères et soeurs, nous retrouvions tous ensemble pour gambader dans les champs, terrifiant les chèvres et poursuivant les moutons. Le restaurant tenu par le reste de la famille tournait particulièrement en période estivale. Parfois, nous y aidions, mais la plupart du temps, le grand-père nous expédiait à l'extérieur à grands coups de savate. Je ne saurais dire le nombre de plats que nous avons gâché, le nombre de verres cassés et d'assiettes renversées. Les tables bousculées, les vêtements tâchés. J'étais heureux, alors. J'avais goût à la vie, et cette dernière se présentait à moi en une myriade de promesses et un nombre incalculable de possibilités.

Il m'arrive de m'endormir, mon casque sur les oreilles. Et de me prendre à rêver de cette innocence passée. De ce temps ou rien ne pouvait m'arriver. En fermant les yeux, je sens le vent et même le bouc, en me concentrant un peu. Je vois l'eau claire et pure des ruisseaux, comme on en voit dans les reportages télévisés. Allongé dans l'herbe, j'écoute, encore jeune et omnipotent, ce que l'avenir a prévu pour moi...



A toute vie, sa symphonie. La mienne a démarré dans les règles : beaucoup de tapage, beaucoup de cris et de bonheur pour la famille, et ce bien que je sois le 9ème enfant né chez les Sinead. Certes pas le 1er, mais le plus robuste, s'accordait-on à dire. En particulier mes grands-parents, admiratifs devant la progéniture de leur fille bien-aimée. Si je fus fils unique, j'eus toujours le plaisir de côtoyer mes cousins, en particulier l'été. Le reste de l'année, mes parents et moi vivions en ville, et j'allais à l'école, comme tout gamin du milieu. J'étais moyen, dirons nous. Rien ne m'intéressait, hormis la musique. Comme mon père, voyageur raffiné et amateur de classique, moi j'aimais la grande musique. J'étudiais le solfège et me nourrissais de Bach, Mozart, Lully. Plus que tout, j'aimais me déchirer les tympans avec mon lecteur de cassettes aujourd'hui démodé. En pleine campagne, je m'envoyais les notes ravageuses de Beethoven dans les oreilles et admirais le paysage. J'étais bizarre, voire fou. Mon père m'encourageait, ma mère en riait, me surnommant « son petit chef d'orchestre ». Rapidement, j'appris le violon dans une école, puis me lançais au piano en autodidacte. Je n'ai jamais été considéré par mes professeurs comme un prodige, bien que je fus doué. Je n'ai donc jamais fait de la musique mon gagne-pain. Aujourd'hui encore, je continue d'écouter. Seulement d'écouter. Rarement de jouer.





Dernière édition par Tess E. Littleton le Jeu 15 Déc - 13:22, édité 1 fois
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Lucresha J. Nightingale
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Sujet posté le Jeu 15 Déc - 13:19
O fortuna
❝ Le grand destin de l'homme est de refuser son destin. ❞ Jean Hamburger

james franco © cyrine



Le vent, encore. Il secouait violemment les volets de la chambre quand grand-mère vint nous chercher. Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit, obnubilé que j'étais par le lustre suspendu au plafond, qui allait et venait au dessus de ma tête au rythme des bourrasques s'engouffrant dans la vieille bâtisse. J'aimais cette maison, peut-être justement parce qu'elle avait quelque chose d'effrayant. J'étais l'un des plus jeunes, mais je jouais les gros durs pour protéger mes cousines terrifiées par le moindre craquement.

Cette nuit là, elle avait troqué son éternelle chemise de nuit blanche contre les habits qu'elle portait en journée. J'en fus étonné, et lui demandais pourquoi. Les gens qui vous rapportent des dialogues dans leur histoire sont des menteurs. Est-ce que je me souviens mot à mot de ce qu'elle m'a répondu ? Évidemment pas. Je me rappelle seulement que je n'obtins nullement réponse à ma question. Cette dernière vint plus tard, alors que j'admirais le ciel étoilé, au beau milieu d'une clairière dont je ne connaissais absolument pas l'existence. Ma famille au complet était là, hormis mes cousins plus jeunes. Tous affublés des mêmes oripeaux dont on m'avait habillé. Droits comme des I, ils se tenaient en rond au milieu de larges pierres. Stonehenge était sous mes pieds.
Voir la nuit me plaisait, mais je ne comprenais pas. Étions nous là pour chasser ? La réponse ne vint jamais de la bouche de l'un d'entre eux.

« Bois, mon fils ». Ma mère était là, à moitié nue dans ses haillons travaillés. Elle me servit un breuvage infect et m'incita à boire jusqu'à la dernière goutte. J'avalai, la gorge me brûlant à chaque déglutition. J'avais mal, et chaud. Suffisamment pour me dévêtir complètement. Bientôt, le contenu de la mixture me monta à la tête, et je m'écroulai dans l'herbe humide, chaque brin chatouillant ma peau comme la plume fine d'un oiseau. Je fus secoué de spasmes, longtemps, et incapable de demander où j'étais ou ce qui m'arrivait. J'entendais le vent chanter, me rapportant les paroles incessantes des présents. Tous murmuraient un sombre rituel d'initiation. Du gaélique ancien, de celui qu'on ne parlait plus même dans les Gaeltachts. Chaque mot se heurtait à mon esprit étriqué de gamin, résonnant dans ma tête, parcourant tout mon corps. J'étais sonné, à moitié éveillé, et pareil à un zombi, j'exécutais chaque ordre qui m'était donné. Longtemps, je dansais sous la lune, mon corps nu recouvert du sang sacrificiel. Autour de l'imposante poupée aux cornes de bélier, on murmurait prières et partageait festin. La puissance des autres me soulevait, m'envahissait. J'étais ivre d'alcool et de pouvoir, plongé dans un semi-coma profond, à la fois excité et alanguis, dans un état qui ne m'avait jamais été donné d'éprouver. Ils dansaient, ils chantaient, me trimballaient, accueillaient les autres au sein de leur communauté, et moi, j'écoutais.

Le vent. Définitivement alité, la tête plus lourde qu'une ancre de plomb, je tombai littéralement le nez dans la terre, puis me tournai vers la voûte étoilée. Ils jouaient leur musique ancienne, celte, et moi j'entendais les notes détachées de la Carmina Burana. Carf Off m'enivrait de son mouvement le plus célèbre : le choeur O fortuna.


J'avais 8 ans, cette nuit là. Et je venais d'assister au tout premier rituel donné en l'honneur des nouveaux sorciers de la famille Sinead. Sorcier d'une célèbre lignée, ignorant jusque là absolument tout des pratiques ancestrales de mes proches, j'étais enfin initié !


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Lucresha J. Nightingale
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Lucresha J. Nightingale
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Sujet posté le Jeu 29 Déc - 18:09
L’Été
❝ Il n'y a rien de pire que la douleur du changement. ❞

james franco © cyrine


Souvent, la vie n'a rien d'intéressant. On peut par exemple rester un long moment sans rien n'avoir à raconter. Une vie banale, c'est possible, même dans une famille de sorciers. Des gens un peu hippies, un peu fêlés sur les bords mais relativement sympas. Si ces gens ont contribué à mon apprentissage de la vie, ils ont aussi tout fait pour que je grandisse comme ils pensaient que c'était le mieux pour moi, soit comme un petit garçon normal, un adolescent casse-couilles, et un étudiant fêtard, et feignant. J'ai goûté un peu tout je l'avoue, et de toutes les drogues, je n'ai gardé que la clope, la musique classique ... et les filles.

« Putain mec, c'était quoi ça ?! » Pour être honnête... je n'en avais moi même aucune idée. Ses hurlements m’insupportaient, de même que la musique, qui s'élevait au loin dans la bâtisse de campagne. La douleur me déchirait les tripes, une entité invisible semblait en train de posséder mon corps et d'en prendre le contrôle. « Nom de Dieu... » bafouilla Marley, reculant comme un chat de salon devant un molosse des rues. Plié en deux, j'agrippai le plan de travail, constatant, impuissant, que mon ventre s'agitait. Tout seul...
« Bordel, Row, ton sandwich, tu l'as avalé vivant ou quoi ?! » Marley n'avait jamais été très doué pour les blagues. Encore moins quand il utilisait l'humour comme une stratégie défensive. Mais j'avais à l'instant d'autres chats à fouetter. Ou plutôt, d'autres chiens.

Car après la transformation qui déchira ma peau et mes os, précédant quelques aboiements et un évanouissement, je n'eus guère le temps malheureusement d'aller faire le beau auprès des filles qui s'amusaient en petite tenue dans la paille. Et mon réveil quelques heures plus tard me sembla tout aussi douloureux...

« Ahh ! » plus effrayé que véritablement blessé, je poussai un grognement tonitruant en sentant ma colonne vertébrale se ressouder. L'effet que cela produisit me dégoûtait. J'avais l'impression de partir en miettes et d'avoir obtenu le droit d'assister en direct à mon agonie. Même l'expression paisible de ma mère ne parvint guère à me rassurer cette fois. Nos regards en dirent long sur ma situation. Puis, quand sa main vint essuyer mon front, je tournai vivement la tête. « Malòh... est-ce que tu vas bien ? » Pour toute réponse, elle n'eut droit qu'à un regard assassin. J'étais terrifié, et tentai de faire passer ma peur pour de la colère. Mais elle n'était pas dupe. « Je m'suis transformé en... chien, devant mon meilleur ami, à l'instant où j'ai souhaité être cet animal pour de mauvaises raisons... » Et puis, je m'étais évanoui. Et j'avais cru mourir de douleur... « Marley va bien. Il nous a de suite appelés ton père et moi, et Alex était là aussi. Ils attendent de te voir dans le couloir. Nous leur avons tout expliqué... ce sont de gentilles personnes. Tu n'auras plus à te cacher. » A l'époque, la Révélation n'avait pas encore éclatée. Annoncer à son voisin qu'on faisait parti d'une bande de hippies courant nus dans les bois à tous les solstices d'été était quelque chose d'un peu délicat. Je m'imaginais mal parler de tout ça avec mon meilleur ami. Moi même je n'avais jamais été très porté sur la magie. Ca ne m'intéressait pas. J'étais un piètre sorcier. Visiblement, on m'avait confié de quoi me rattraper... « Qu'est-ce que c'était ? J'me suis vu en chien et... quelques secondes plus tard... j'ÉTAIS un clebs. Ct'un peu gros pour de la magie, surtout quand on maîtrise pas... » « Tu es un métamorphe. » Bonjour, nous avons une commande pour la chambre du 1ère étage en bout de couloir. Et une tonne de briques pour l'handicapé qui s'évanouit comme une fille et qui s'transforme en chien, une ! Même quand on est sorcier, il y a des choses qui ont du mal à passer. « Je suis un QUOI ?! »
« Nous n'en savions rien. » coupa-t-elle de façon autoritaire. Puis, comme si ma vie en dépendait, elle reprit aussitôt un ton plus doux, son sourire aimant manifestant tout l'amour et la tendresse qu'elle avait pour son idiot de fils. « Cela saute régulièrement plusieurs générations. Ce n'était pas arrivé depuis ton arrière grand-père. » « Ct'une sorte de punition. »

« Bien sûr que non... c'est un don. Tu n'es pas un lycan. Tu ne feras de mal à personne. »




Dernière édition par Tess E. Littleton le Ven 30 Déc - 22:46, édité 10 fois
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Lucresha J. Nightingale
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Sujet posté le Jeu 29 Déc - 19:29
La Divina
❝ Amour, tu me tueras. ❞ Jacques Dutronc

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Il m'était apparu, après bien des années de déconnade et de franche rigolade, qu'il me fallait me ranger. Comme on m'avait toujours reproché de ne rien vouloir assumer, j'étais amoureux cette fois, et décidé. Pour être franc, et avec le recul, je ne crois pas que ce genre de vie ait jamais été fait pour moi. Or, quand on sort de l'université avec un petit diplôme en poche, qu'on a une panoplie de secrets à trimballer et qu'on est jeune et naïf, on finit bien par se servir du premier prétexte venu pour se prouver à soi-même certaines choses.
Elle était belle, amoureuse, prête, et elle riait à mes blagues. Le pied. Et j'avais l'intime conviction que c'était la bonne. Ou plutôt non, je n'en savais rien du tout. Mais je me devais de faire bonne figure. L'ego allait donc l'emporter sur la raison. Ma fierté serait ma destruction.
« T'es prêt ? » J'écrasai ma clope dans un mouvement de guerre, et tournai lentement la tête vers mon pote de toujours. « Ouais j'suis prêt. Et arrête de ricaner deux secondes. J'suis sérieux. » J'ajoutai à cela un regard faussement menaçant, qui le fit taire en moins de deux. Allez, une autre, pour la route. Faute de briquet, je craquai une allumette et montai dans la vieille aston de Marley, cigarette au bec. Aucun respect pour les affaires des autres. « Petit con ». Et de ma part un large sourire. « Roule, mec. J'ai une nana à épouser. » Sa tronche de cake en disait long. Il n'y croyait pas. Moi non plus, mais j'en donnais l'illusion. Et on commença à y croire vraiment, elle et moi, au moment où, après ces trois heures de route, j'envahis son terrain de camping. « Qu'est-ce que tu fous là, merdeux ? Tu l'as pas assez faite pleurer comme ça ? » D'un ton solennel, j'esquivai le dragon furieux, pour croiser le regard et me concentrer sur ma promise. « Avec tout le respect que jvous dois, monsieur Hipman. J'aimerais réparer mes erreurs et parler à votre fille. » « Papa, c'est bon. J'ai plus 5 ans... » Ce fut finalement la mère de famille, qui m'en donna l'autorisation. Une balade sur la plage, et j'entraînai enfin la fille de mes rêves dans mes plus grands délires : « Je vais l'faire, Alex. » Elle était à mi chemin entre la joie, la surprise, le doute, et à peu près une dizaine d'autres sentiments. J'avais été con, je ne pouvais rien lui reprocher. « Tu es la fille... parfaite. Je suis loin de tout ça mais, si tu pouvais, seulement refouler la façon dont j'ai réagi à tout ça dans un coin de ta tête... » *tu parles trop, abruti. Et trop vite* « Je pense sincèrement que je n'ai pas été correct, et qu'il est enfin temps pour moi d'assumer quelque chose. J'aimerais que ça commence avec toi, parce que tu es la seule à me connaître vraiment, et à... pouvoir gommer mes imperfections. » Le numéro du parfait séducteur était en route. Il ferait alors son bout de chemin jusqu'à percer son coeur d'une flèche dorée, et l'amener à mon bras devant l'autel, une année plus tard. Elle savait pour ma famille, elle savait pour mon "don". Elle était entre toutes, ma bénédiction. Et caressant son ventre déjà rond, j'achevai par un baiser cette discussion. « Oui, je veux t'épouser. Et on aura ce bébé... »


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